Quelques noir et blanc tirés de mes photos de la Manif d’hier «Refusons l’austérité»

Quelques photos noir et blanc de la Manifestation «Refusons l’austérité», à Québec tenue en parallèle avec Montréal.
École d’hiver de l’Institut du Nouveau Monde (INM) Spécial Sommet.
Fin de semaine de réflexion sur l’avenir de l’enseignement supérieur au Québec qui se déroule à l’Université Laval du 25 au 27 janvier 2013 en vue du Sommet québécois sur l’enseignement supérieur.
Photos réalisées le vendredi, 25 janvier: Accueil et inscription, Agora aux milles rencontres (activités de réseautage) et Assemblée d’ouverture.
Lieu: Pavillon Palasis-Prince, Université Laval, Québec (Québec) Canada.
Réseautage express.
Quiz supérieur sur l’enseignement.
Photomaton.
Consultation: Thérapie du Printemps érable.
Ouverture de suggestions pour l’École d’été de l’INM.
Élection nomade.
L’hôte des lieux. Denis Brière, recteur de l’Université Laval.
Maître de cérémonie.
Léo Bureau-Blouin, député de Laval-des-Rapides et adjoint parlementaire à la première ministre du Québec pour les dossiers jeunesse.
Élise-Ariane Cabirol, présidente de la Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec (TCFJRQ).
Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde
Guy Rocher, professeur, sociologue et conférencier.
Jean-Marie Toulouse, professeur émérite à HEC Montréal.
La Ligue des Droits et Libertés, Section de Québec (LDL-Qc), interpelle la Commission des droits de la personne quant au respect de la liberté d’expression

Le vendredi 26 octobre 2012 – La Ligue des droits et libertés, section de Québec (LDL-Qc) dépose cet après-midi une plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) au nom de 37 personnes arrêtées le 27 avril dernier pour atteinte à la liberté d’expression. En effet, nous considérons que l’arrestation de masse qui a eu lieu lors de cette manifestation pacifique constituait un geste d’intimidation, un message clair envoyé aux manifestant(e)s.
En font foi les événements mêmes, mais aussi les commentaires du chef de la police quelques jours après les événements : « Ils payent pour ce qu’ils ont fait. Mais si ça peut servir à dissuader d’autres […]. »[i]. « On peut se demander quel message le SPVQ a tenté de passer lors de cette journée : le message que le vandalisme ne serait pas toléré (ce qui ne s’applique aucunement ici) ou le message que l’expression publique de l’opposition aux hausses des frais de scolarité était soumis à l’arbitraire policier ? » ajoute Sébastien Harvey, coordonnateur de la LDL-Qc. Selon Camille Godbout du Front régional d’action à Québec de l’ASSÉ (FRAQ-ASSÉ) « les arrestations faites lors de la manifestation féministe du 27 avril dernier, ne furent qu’un exemple parmi tant d’autres de la judiciarisation de la lutte des étudiantes et des femmes pour une vraie justice ».
Le 27 avril 2012, les policiers du SPVQ ont procédé à l’arrestation de 81 personnes (sur à peu près 125) pour entrave à la circulation, cela malgré le calme et l’absence de menace. Les manifestant(e)s prévoyaient un trajet qui aurait perturbé – sans la bloquer – la circulation pour un trajet d’au plus 15 minutes. Le choix de ce trajet étant justifié par le message féministe qui s’adressait à la ministre responsable de la condition féminie sise au 225, Grande-Allée Est. Plusieurs ont souligné l’ironie de l’encerclement policier qui a occupé toute la largeur de la voie publique pendant près de trois heures… pour éviter que des manifestant(e)s n’entravent la circulation. Non seulement les arrestations avaient un caractère discriminatoire ponctuel, mais elles s’inscrivent dans un contexte généralisé. Elles étaient utilisées de façon abusive et arbitraire afin de réprimer un mouvement de contestation sociale et d’en dissuader la participation.
La LDL-Qc, qui avait déjà travaillé à réunir et informer les personnes arrêtées lors des différentes manifestations qui ont eu lieu au printemps, a pris la décision de parrainer cette plainte pour son caractère emblématique de la répression du mouvement étudiant. En effet, son caractère bon enfant rend d’autant plus évidente la volonté de taire le message d’une partie de la population.
Les manifestant(e)s ont effectivement vécu ces événements comme une intimidation claire : l’aspect inattendu et injustifié de l’encerclement, le fait d’avoir été gardé debout dans la rue pendant plus de deux heures pour certains, le fait d’avoir à y tolérer le froid, la soif et l’impossibilité d’aller aux toilettes (même arrivé au poste de police), le fait d’être séquestré dans un autobus sans savoir pour combien de temps, le fait de recevoir une amende de plusieurs centaines de dollars et, pour plusieurs, le fait d’être vu à la télé « escorté par la police comme si nous étions des criminels ».
Tel que nous le rappelions le 27 avril dernier, le droit de manifester est garanti à toute personne en vertu de l’article 3 de la Charte des droits et libertés du Québec, loi quasi constitutionnelle qui prévaut sur les autres loi et règlements y compris le code de la sécurité routière ici invoqué. Règlement qui a été largement utilisé dans l’ensemble du Québec et qui est d’ailleurs présentement contesté.
Nous espérons que la Commission amènera cette cause devant le tribunal des droits de la personne afin de démontrer qu’il y a eu effectivement discrimination dans l’exercice du droit à la liberté d’expression fondée sur des convictions politiques.
[i] Le Soleil, 6 mai 2012.
Manifestation familiale dans Limoilou
L’invitation à l’évènement sur Facebook se lisait comme suit:
Suite à l’adoption de la loi 78, les manifestations contre la hausse des droits se multiplient toujours. Il est par contre de plus en plus difficile de prévoir le degré de risque des manifestations: trajet dévoilé ou pas, présence intimidante de policiers et policières, etc.
Nous avons donc senti le besoin d’organiser une manifestation familiale la plus «sécuritaire» possible. Nous prendrons contact avec le service de police de la Ville de Québec pour leur fournir le trajet, le nom des organisatrices et organisateurs, et leur demander de minimiser au possible leur présence pour ne pas faire peur aux enfants.
Cette grande manifestation familiale se veut un rendez-vous festif et inclusif de toutes les personnes qui se sentent concernées par l’éducation.
Pour manifester tous et toutes ensemble, enfants, parents, étudiant-e-s, travailleurs, travailleuses et sans-emplois!
Quand: le samedi 16 juin à 13h
Où: Cégep Limoilou campus QuébecAmenez ballons, poussettes et casseroles!
Le trajet sera dévoilé sous peu; il consistera en une boucle qui partira et se terminera au Cégep Limoilou.
Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter!
En espérant vous voir nombreux et nombreuses,
FRAQ-ASSÉ
Or, suprise, après une heure d’attente deux policiers du SPVQ ont annoncé qu’ils ne pouvaient assurer la sécurité de la marche par manque d’effectif. Voir ici les textes de Yan Bussières du Soleil et de Gontrand de Voix de Fait: blogue de combat. Des volontaires se sont vite mobilisés pour former un service d’ordre qui s’est avéré généralement très efficace.
Service d’ordre (SO) spontané à l’oeuvre à la première intersection.
Des membres de la fanfare Tint(A)nar étaient aussi de la partie.