Vigile de solidarité avec Charlie Hebdo à Québec, QC

Mercredi matin, 7 janvier 2015 à Paris, en France, des tireurs fanatiques religieux entraient au siège du magazine Charlie Hebdo et criblaient de balles et tuaient au moins 12 personnes présentes sur les lieux et en blessaient 11 autres. La réaction de solidarité, de compassion et de défense de la liberté de presse, mais surtout de la liberté tout court ne s’est pas fait attendre et les rassemblement et vigiles se sont vite multipliées. À Québec (Québec, Canada) le rendez-vous lancé dans un court délai était devant le Consulat général de France, 25, rue St-Louis et a su mobiliser environ 300 personnes.
Le sloggan «Je suis Charlie» a su toucher et rassembler beaucoup de gens partout dans le monde. D’autres tenaient des bougies ou lampions allumés ou brandissaient un crayon. #JeSuisCharlie
C’est par -35° Celcius avec de la neige et du vent que les gens se sont assemblés.
Le Consul général de France à Québec, Nicolas Chibaeff.
Il y en a un qui a cru bon d’apporter une note discordante. À prendre au premier degré? Second degré? Troisième degré? Je ne sais pas, mais à mon avis c’était tout au moins de mauvais goût.
Vigile aux chandelles pour les 43 disparus de Ayotzinapa au Mexique.

Solidaridad con Ayotzinapa / Solidarité avec Ayotzinapa: https://www.facebook.com/events/1533222183582850/?fref=ts
« Que s’est-il passé le 26 septembre? Selon les premiers éléments de l’enquête, les étudiants auraient «emprunté» un bus pour se rendre à une manifestation. Provocateurs, certes, mais non violents. Se sentant visé, le maire de la ville d’Iguala ordonne à la police de leur «donner une leçon». Les étudiants sont arrêtés et trois sont tués sur le champ par les forces de l’ordre locales, dans la confusion du moment. Peu après, quarante-trois jeunes enseignants en formation, parmi lesquels de nombreux «indigènes», sont détenus par la police puis «confiés» aux Guerreros Unidos. »
– Slate France http://www.slate.fr/story/94405/mexique-enlevement-etudiants-ayotzinapa
« Ce jour-là, ils s’étaient rendus à la gare d’Iguala pour obtenir trois autobus supplémentaires et ils ont été interceptés par la police municipale dès la sortie de la ville. Les étudiants en tête du convoi sont descendus du bus pour demander aux policiers de les laisser passer. « Quand nous avons essayé de déplacer leur voiture, ils ont commencé à nous canarder », raconte l’un des élèves. Les policiers ont ouvert le feu et tué deux d’entre eux, un autre étudiant a été blessé à la tête. Plus de 40 étudiants ont été arrêtés (dont El Cochi) et les autres ont réussi à s’enfuir par les collines.
Un jeune au crâne rasé, comme tous les étudiants de première année, raconte que les policiers ont tiré de sang-froid. « Ils ont fait feu sur un copain presque à bout portant. La balle lui est entrée dans la mâchoire et lui a explosé la tête. Il était méconnaissable. Ils ont continué à tirer et nous avons pris la fuite comme nous avons pu. Nous étions cernés par des voitures de police, des policiers, et j’ai même vu des gens en civil. » »
– Courrier international. http://www.courrierinternational.com/article/2014/10/11/ayotzinapa-l-ecole-militante-des-etudiants-disparus
Manifestation québécoise le jour d’Halloween: «L’austérité est une histoire d’horreur».

Diaporama
Sélection
L’école dans la rue du RÉPAC

Chaque année le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (REPAC) 03-12 nous reviens avec l’une de leurs activités phares d’éducation populaire: L’école dans la rue. Le 10 juin dernier, à la Place du Parvis devant l’église St-Roch au centre-ville de Québec se tenaient une panoplie d’ateliers, d’animations et kiosques d’information de différents groupes communautaires et d’éducation populaire.
Programme: (tiré de l’évènement Facebook)
Au programme : des ateliers et des kiosques d’ÉPA, un rallye, des conférences, une bouffe populaire, un coin enfant. La journée se terminera par un spectacle.
Une École dans la rue sur le thème de la mémoire populaire !
On ne va nulle part, si l’on ne se souvient pas d’où l’on vient. Par mémoire populaire, nous faisons référence aux luttes populaires qui ont permis de façonner notre société. Nous souhaitons faire une réflexion collective qui nous permette de mettre à profit les luttes passées pour préparer celles d’aujourd’hui.
Programmation:
14h00 Accueil – Animation- Rallye (tout le long de la journée)
14h10 Ateliers A- Ils sont fous ces gouvernements – Une aventure de théâtre populaire (ROSE du Nord)
Atelier B- Les luttes urbaines à Ste-Foy (CLAL)
14h45 Atelier A- Un syndicat pour les chômeurs et chômeuses : l’OBU et le mouvement des sans-travail à Montréal (Comité populaire St-Jean-Baptiste)
Atelier B- La souveraineté alimentaire et les relations Nord-Sud (Développement et paix)
15h00 Kiosques
15h20 Atelier A- Un portrait des luttes féministes d’hier à aujourd’hui (Mères et monde)
Atelier B- Une histoire des droits humains (Ligue des droits et libertés-section Québec)
16h00 Panel sur la mémoire populaire, avec Vivian Labrie, chercheure autonome, membre de l’équipe de recherche ÉRASME, Jean Cloutier, coordonnateur du Groupe de simplicité volontaire et administrateur des ATQ, Marc Boutin, géographe et journaliste pour droit de parole et Johanne Arseneault, animatrice à Mes amies de filles à CKIA.
17h00 Bouffe
18h00 Spectacle, avec Augustin Betchi et l’atelier de création du Centre Jacques-Cartier et compagnie
Grande marche citoyenne pour la qualité de l’air à Québec et les environs.
2 juin 2013
Grande marche citoyenne suivi d’un rassemblement pour le droit à l’air pur.
Départ : 13h30 de la cours d’école de la Grande Hermine (13e rue entre la 1ère et la 2e avenue)
Arrivée : Grand rassemblement aux Jardins St-Roch. (Place de l’Université-du-Québec)
Venez en famille vêtus de blanc.
www.vigilanceportdequebec.com
Manifestation contre la réforme de l’assurance-emploi à Québec

Organisée par la Fédération des Travailleur du Québec (syndicat FTQ-Construction), cette manif avait lieu en même que plusieurs autres dans une dizaine de ville du Québec le 23 février dernier. À Québec, la mobilisation a réuni autour d’un millier de personnes. Des personnalités politiques ce sont succédées au micro afin de donner leur appui.
Tiré de l’évènement Facebook:
« La FTQ-Construction annonce que samedi, le 23 février à 11 heures, plusieurs manifestations contre la réforme de l’assurance-emploi auront lieu simultanément partout au Québec et à Ottawa. La plus grande manifestation est prévue à Montréal. Des rassemblements régionaux se tiendront aussi à Baie-Comeau, à Chicoutimi, à Québec, à Sherbrooke, à Rimouski, à Rouyn-Noranda, à Sept-Îles et à Trois-Rivières.
Depuis le mois de janvier, des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs régions du Québec et des maritimes. La FTQ-Construction souhaite augmenter la pression sur les conservateurs en mobilisant les familles de tout le Québec.
« Il est évident que le gouvernement Harper ne comprend pas l’impact de ses gestes. Une telle attaque contre des familles de la classe moyenne nécessite une réponse rapide de la population. La ministre Diane Finley s’en prend à des dizaines de milliers de familles » a dénoncé Yves Ouellet, directeur général de la FTQ-Construction.
Les manifestations prévues le 23 février seront l’occasion pour toute la population d’exprimer son désaccord avec la gestion conservatrice de l’assurance-emploi. « On doit absolument se rassembler et se faire entendre ensemble, en montrant
un front uni contre ce gouvernement » a conclu M. Ouellet
Samedi le 23 février départ aura lieu à la place Georges V ( devant le manège militaire sur Grande Allée) à 11:00.
étant donné les stationnements rares dans ce coin, des autobus partiront du 5000 des Gradins à 10:00. Signifiez votre intention d’être présent à l’autobus à Josée au CRQCA … »
La Ligue des Droits et Libertés, Section de Québec (LDL-Qc), interpelle la Commission des droits de la personne quant au respect de la liberté d’expression

Le vendredi 26 octobre 2012 – La Ligue des droits et libertés, section de Québec (LDL-Qc) dépose cet après-midi une plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) au nom de 37 personnes arrêtées le 27 avril dernier pour atteinte à la liberté d’expression. En effet, nous considérons que l’arrestation de masse qui a eu lieu lors de cette manifestation pacifique constituait un geste d’intimidation, un message clair envoyé aux manifestant(e)s.
En font foi les événements mêmes, mais aussi les commentaires du chef de la police quelques jours après les événements : « Ils payent pour ce qu’ils ont fait. Mais si ça peut servir à dissuader d’autres […]. »[i]. « On peut se demander quel message le SPVQ a tenté de passer lors de cette journée : le message que le vandalisme ne serait pas toléré (ce qui ne s’applique aucunement ici) ou le message que l’expression publique de l’opposition aux hausses des frais de scolarité était soumis à l’arbitraire policier ? » ajoute Sébastien Harvey, coordonnateur de la LDL-Qc. Selon Camille Godbout du Front régional d’action à Québec de l’ASSÉ (FRAQ-ASSÉ) « les arrestations faites lors de la manifestation féministe du 27 avril dernier, ne furent qu’un exemple parmi tant d’autres de la judiciarisation de la lutte des étudiantes et des femmes pour une vraie justice ».
Le 27 avril 2012, les policiers du SPVQ ont procédé à l’arrestation de 81 personnes (sur à peu près 125) pour entrave à la circulation, cela malgré le calme et l’absence de menace. Les manifestant(e)s prévoyaient un trajet qui aurait perturbé – sans la bloquer – la circulation pour un trajet d’au plus 15 minutes. Le choix de ce trajet étant justifié par le message féministe qui s’adressait à la ministre responsable de la condition féminie sise au 225, Grande-Allée Est. Plusieurs ont souligné l’ironie de l’encerclement policier qui a occupé toute la largeur de la voie publique pendant près de trois heures… pour éviter que des manifestant(e)s n’entravent la circulation. Non seulement les arrestations avaient un caractère discriminatoire ponctuel, mais elles s’inscrivent dans un contexte généralisé. Elles étaient utilisées de façon abusive et arbitraire afin de réprimer un mouvement de contestation sociale et d’en dissuader la participation.
La LDL-Qc, qui avait déjà travaillé à réunir et informer les personnes arrêtées lors des différentes manifestations qui ont eu lieu au printemps, a pris la décision de parrainer cette plainte pour son caractère emblématique de la répression du mouvement étudiant. En effet, son caractère bon enfant rend d’autant plus évidente la volonté de taire le message d’une partie de la population.
Les manifestant(e)s ont effectivement vécu ces événements comme une intimidation claire : l’aspect inattendu et injustifié de l’encerclement, le fait d’avoir été gardé debout dans la rue pendant plus de deux heures pour certains, le fait d’avoir à y tolérer le froid, la soif et l’impossibilité d’aller aux toilettes (même arrivé au poste de police), le fait d’être séquestré dans un autobus sans savoir pour combien de temps, le fait de recevoir une amende de plusieurs centaines de dollars et, pour plusieurs, le fait d’être vu à la télé « escorté par la police comme si nous étions des criminels ».
Tel que nous le rappelions le 27 avril dernier, le droit de manifester est garanti à toute personne en vertu de l’article 3 de la Charte des droits et libertés du Québec, loi quasi constitutionnelle qui prévaut sur les autres loi et règlements y compris le code de la sécurité routière ici invoqué. Règlement qui a été largement utilisé dans l’ensemble du Québec et qui est d’ailleurs présentement contesté.
Nous espérons que la Commission amènera cette cause devant le tribunal des droits de la personne afin de démontrer qu’il y a eu effectivement discrimination dans l’exercice du droit à la liberté d’expression fondée sur des convictions politiques.
[i] Le Soleil, 6 mai 2012.
99%Média demande une enquête publique indépendante sur les agissements policiers durant la grève étudiante de 2012
par OM99% Media – www.om99media.org, mardi 13 novembre 2012, 01:25
COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate
99%MÉDIA DEMANDE UNE ENQUÊTE PUBLIQUE INDÉPENDANTE SUR LES AGISSEMENTS POLICIERS DURANT LA GRÈVE ÉTUDIANTE DE 2012.
Montréal, le 13 Novembre 2012
Les journalistes et vidéastes du groupe 99%Média ont suivi les actions et manifestations étudiantes depuis le début de la grève. Ils peuvent témoigner d’un nombre inquiétant de comportements policiers (SPVM, SPVQ, SPVG, SQ) allant à l’encontre de l’éthique déontologique qu’impose la profession.
99%Média a souvent été en première ligne pour constater certains abus et, grâce à son réseau de collaborateurs, il a entendu, lu ou visionné plusieurs témoignages relatant autant de comportements inacceptables. Plusieurs membres des forces policières ont refusé à répétition de s’identifier, ont procédé à des arrestations arbitraires ou sans fondements, ont usé d’intimidation et d’insultes envers des manifestants pacifiques, ont fait du profilage politique selon l’apparence ou le port de certains symboles (ex.: carré rouge, carré noir), ont fouillé illégalement des personnes qui n’étaient pas en état d’arrestation, ont utilisé une force excessive et sont même allés jusqu’à refuser de porter assistance aux victimes de cette violence policière. Les droits fondamentaux de liberté d’expression, de sécurité du public, de manifestation pacifique, de liberté d’association et même de liberté de presse ont été à maintes reprises bafoués par les corps policiers avant, pendant et même après la grève étudiante. Le code de déontologie policier s’est avéré un outil inefficace de contrôle de la moralité des services qu’il régit et le mécanisme de plainte actuel avantage nettement les contrevenants. L’impunité dont ont fait preuves plusieurs policiers, dont la plupart ne sont pas identifiables, a contribué grandement à la détérioration du lien de confiance d’une grande partie de la population envers la police. Certains citoyens ont commencé à se sentir en danger en présence de policiers, ce qui a accentué le climat de confrontation et de méfiance à leur égard, climat dont se sert la police pour justifier une répression accrue lors de manifestations.
Au nom de la sécurité du public, les forces policières se sont targuées d’être efficaces. Au contraire, plusieurs fautifs ont pu s’en tirer et plusieurs innocents ont payé à leur place le prix de la violence et du mépris. Le manque de discernement de plusieurs policiers et l’usage de tactiques douteuses ont clairement montré qu’il s’agissait dans la plupart des cas de répression d’une contestation légitime et non d’ordre public. Les souricières empêchant les gens de se disperser ont été monnaie courante, mais il y a eu aussi des interventions beaucoup plus dangereuses : les charges de cavalerie mal maitrisées, des motos et voitures de police fonçant dans la foule, des balles de plastique ou des grenades assourdissantes lancées aux visages des gens. Ces dernières actions auraient pu causer des morts. Ce ne fut pas le cas, mais on ne peut s’en réjouir, car il y a tout de même eu plusieurs blessés graves. Pour les personnes ayant été blessées et leurs familles, rien ne sera plus jamais comme avant.
De plus, pour tenter de limiter la diffusion des actes répréhensibles de certains policiers, les représentants des médias indépendants se trouvant en première ligne ont souvent été maltraités, gazés, repoussés ou frappés, parfois de façon clairement intentionnelle. Il a même été rapporté à plusieurs reprises que la police demandait d’effacer le contenu des cartes mémoire des appareils numériques afin de détruire d’éventuelles preuves compromettantes.
Les étudiants, les sympathisants de la cause étudiante et les médias indépendants ne doivent pas être considérés comme des citoyens de seconde zone. Le respect et les droits fondamentaux sont les mêmes pour tous et aucun policier ne devrait se conduire à l’égard de qui que ce soit avec la malveillance dont plusieurs ont fait preuve. Les agissements disgracieux de la police n’ont pas, peu importe le contexte, leur raison d’être. Nous constatons que le code déontologique et le processus de suivi des plaintes ne suffisent plus à encadrer le travail des agents, car on a actuellement affaire à des policiers qui enquêtent sur des policiers, ce qui constitue un conflit d’intérêt. Le système doit changer pour que les policiers aient réellement des comptes à rendre en cas de dérapage.
C’est pourquoi, dans le but d’assainir le travail policier des abus, d’établir une nouvelle façon de traiter les cas d’abus et de rétablir la confiance du public informé, 99%Média se joint à de multiples organismes pour réclamer une enquête publique et indépendante sur les agissements des corps policiers durant la grève étudiante de 2012. De plus, nous réclamons que soit étudiée sérieusement la création d’une entité civile et totalement indépendante ayant pour but de surveiller et statuer officiellement sur les bavures policières.
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Manifestation et arrestations du 5 juin 2012 à Québec

Arrestation de 65 personnes dans la côte de la Montagne à Québec (Québec, Canada) le 5 juin 2012 lors d’une manifestation pacifique déclarée illégale dès le début pour avoir omis de suivre le trajet donné. Une obligation de la contestée Loi 78 limitant les droits fondamentaux.
Parmi les arrêtés, notons le député de Québec Solidaire Amir Khadir et moi-même alors que je photographiais la manifestation.
Les 65 ont été menottés (zip-ties), filmés, mis dans un autobus de la Ville et déplacés vers une destination inconnue un peu en retrait du centre-ville, puis relâchés. Ils recevront par la poste un constat d’infraction de 494$ en vertu de l’article 500.1 du code de la sécurité routière, entrave à la voie publique. La manifestation se déplaçait dans la rue et ne faisait que de courts arrêts pour laisser les retardataires rejoindre les autres.
La soirée avait très bien commencée.
Dernier avertissement.
Marchant sur la terrasse Dufferin, des manifestants saluent des gens qui mangent au château Frontenac.
L’un des passages à travers le château Frontenac avait été fermé par le SPVQ, mais pas l’autre. Pendant ce temps un groupe de policiers en tenue anti-émeute s’était positionné pour bloquer l’accès à la rue St-Louis.
À 21h14, souricière dans la côte de la Montagne entre la porte Prescott (fortifications patrimoniales) et l’escalier Casse-cou.
Au début de l’intervention, ça a brassé un peu. Voici ma vidéo (trop longue!) d’un bon moment pendant la souricière.
Le député de l’Assemblée nationale du Québec, Amir Khadir du parti Québec Solidaire, circonscription de Mercier. Il a tenté de plaider pour la levée de la procédure en souricière et la libération des manifestants arrêtés (mais techniquement pas en état d’arrestation, mais dans les faits arrêtés).
En attendant l’arrivée des bus du Réseau de transport de la capitale (RTC), des arrêtés se sont assis par terre. Pendant ce temps, les représentants des médias de masse québécois se tenaient pour la plupart au cimetière des picotés, à l’extérieur du cordon policier.
Un des policiers a été désigné comme « pas gentil » pour avoir refusé de dévoiler son matricule ou son identité. La plupart semblaient correctement identifiés.
Au centre, une entrevue sur-le-pouce d’Amir Khadir pour Radio-Canada/RDI.
Des représentants des mass-médias québécois lançant des questions à Amir Khadir qui ne dit plus rien.
Le député de Mercier est l’un des premiers à se faire arrêter. Mon tour venait quelques minutes plus tard, dans les premiers arrêtés aussi. Était-ce parce que je prenais des photos?
Ces deux gentlemen ont prit la peine de se coller pour que je les photographie ensemble (et que j’ai trop de difficulté à photographier l’arrestation du député pour en faire un cliché présentable). C’est de bonne guerre, je leur en veux pas.
J’me suis fait arrêter vers 22h52. Quelques secondes après la photo précédente par deux autres agents. Malgré la légalité douteuse de la procédure, ça s’est généralement bien déroulé. Un officier a échappé pas mégarde mon zoom télé 80-200mm f/2.8 dont la mise au point ne fonctionne plus. Je lui en veut pas, j’suis convaincu qu’il a pas fait exprès, mais ça ne serait pas arrivé sans cette arrestation qui n’en est pas une, mais qui en est une… Il y aura une suite à ça qui devrait bien se terminer.
Après avoir menotté tout le monde, filmé et pris leurs noms, embarqué dans les bus de la Ville pour une destination inconnue (dans le sens littéraire, un enlèvement), moi et les arrêtés du même bus sommes atterris dans le stationnement du centre d’achat Place Fleur-de-Lys, Boulevard Hamel Est.
J’ai été libéré dans les premiers. Malgré que les menottes zip-ties aient été bien posées, la largeur de mes épaules créait beaucoup de pression sur mes poignets et de tensions dans mes épaules. Sentant mon adrénaline augmenter progressivement, j’ai cru bon en informer l’un des deux agents qui nous gardaient. Ensuite, nous avons dû décliner nos identités afin d’enregistrer le constat d’infraction qui sera envoyé par la poste.
Notez que tous les lieux de « libération » des arrêtés en masse à Québec l’ont été dans des lieux déserts à ces heures tardives, dégagées et tous prêt d’une ligne Métrobus. De bons choix pour les retours à la maison.
À peine libéré, j’ai essayé mon zoom télé pour voir s’il fonctionnait bien et j’ai constaté là que la mise au point ne fonctionnait pas correctement. J’en ai tiré ce cliché de notre bus.